Internet et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont bouleversé notre rapport à la musique. La possibilité offerte aux utilisateurs d’accéder où qu’ils soient et quand ils le désirent à des contenus musicaux en est l’exemple. Ainsi, l’écoute nomade de la musique est-elle devenue le mode le plus répandu de consommation musicale dans le monde. Marginalisé, l’ancien modèle d’intermédiation de la musique caractérisé par l’écoute statique d’un disque via un support dédié ne correspond plus aux nouveaux modes d’usages.
Les bibliothèques et médiathèques musicales ne proposant qu’une offre basée sur le prêt de disques sont impactées par ce nouvel écosystème : chute de fréquentation des établissements, baisse des prêts de documents sonores et perte de visibilité. En inadéquation avec les attentes des publics, ces structures doivent aujourd’hui renouveler leur offre, leurs espaces et leurs services. Les bibliothécaires sont questionnés à la fois sur leur identité, leur fonctionnement, leur stratégie et les moyens alloués pour modifier ou carrément changer de modèle.
La coopération entre les bibliothèques devient dès lors une solution pour faire face, à moyens constants, à la diversification des missions et des publics même si sa mise en œuvre s’avère compliquée en raison des niveaux d’actions variés et des tutelles multiples.
L’exemple de la Gironde Music Box atteste des bienfaits de la mise en réseau d’un projet dans un modèle en crise.
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